Le syndrome de Cushing associé au carcinome à petites cellules est, indépendamment du stade de la tumeur qu'il complique, un facteur de mauvais pronostic. Les complications infectieuses liées à l'immunodépression engendrée par l'hypercorticisme sont un gros facteur de morbidité et de mortalité. En illustrant notre propos de trois observations récentes, nous insisterons sur la nécessité d'une prise en charge particulière de cette pathologie. Un traitement freinateur de l'hyperactivité surrénalienne doit précéder la chimiothérapie afin de limiter le risque d'infections opportunistes létales.