Mise en évidence de la fragmentation d'ADN par cytométrie en flux au cours de la mort cellulaire par apoptose. Nouvelles techniques d'évaluation de l'état de l'ADN pour le pathologiste.
Auteurs : Lizard G1, Miguet C, Gueldry S, Monier S, Gambert PLa fragmentation de l 'ADN en nucléotides de 200-250 et/ou 30-50 kb suivie ou non d'une fragmentation internucléosomale en multiples de 180-200 pb constitue un critère de la mort cellulaire par apoptose. Cette caractéristique est utilisée en cytométrie en flux pour distinguer nécrose et apoptose ainsi que pour identifier et quantifier les cellules apoptotiques. Lorsque l'apoptose s'accompagne d'une fragmentation internucléosomale, l'analyse du contenu en ADN est la méthode la plus simple pour révéler les cellules apoptotiques qui génèrent une population hypoploide appelée « Sub G1 ». Pour identifier les cellules en apoptose quelle que soit la nature de la fragmentation d'ADN, les techniques le plus souvent utilisées sont basées sur l'incorporation de désoxynucléotides soit par nick-translation in situ, soit par la méthode TUNEL (TdT dUTP Nick End Labelling). En raison des limites méthodologiques liées à la nature des fragments d'ADN, à la quantité d'ADN fragmenté par cellule et aux méthodes de préparation, des contrôles méthodologiques sont essentiels à la validation des résultats.