Résultats fonctionnels et anatomiques du traitement par fixation externe des fractures métaphysaires de l'extrémité supérieure de jambe.
Auteurs : Dujardin F1, Ennedam J, Guiffaut P, Duparc F, Biga N, Thomine JML'étude comportait 48 fractures de la métaphyse supérieure du tibia traitées par fixation externe épiphyso-diaphysaire avec l'appareillage d'Hoffman en cadre. Le trait tibial était simple dans 15 cas et comminutif dans 33 cas. Il existait dans 13 cas un refend articulaire à type de séparation simple. 24 fractures étaient ouvertes. Le recul moyen était de 15,45 mois. Il y a eu, à consolidation, 2 défauts de restitution anatomique, survenant chez des patients dont l'autonomie était par ailleurs réduite. 23 patients ont présenté une suppuration mineure sur fiche. Il y a eu 3 ostéites secondaires à ouverture de type III et 3 autres complications septiques profondes sans conséquences fonctionnelles. 41 fractures ont consolidé sans greffe osseuse avec un délai moyen de 18 ± 7,6 semaines. la consolidation n'est pas apparue dépendre statistiquement de l'ouverture du foyer, ni du type de trait, mais en revanche de l'association d'une fracture du péroné et de la qualité du contact inter-fragmentaire. La durée d'arrêt de travail, précisée sur 20 cas, variait de 4 à 21 mois (moyenne : 11,3 mois), aucun de ces patients n'a du, du fait de la fracture tibiale, modifier ses activités. Aucun patient ne présentait de douleurs invalidantes au plus long recul. 32 patients ont récupéré une mobilité du genou satisfaisante, parmi les 16 autres patients, 13 présentaient une lésion associée ou une complication susceptible d'expliquer le déficit. Ces bons résultats anatomiques et fonctionnels nous incitent à conserver ce principe de fixation externe mais il semble cependant nécessaire de modifier les modalités du traitement afin d'améliorer les conditions de consolidation.