Chimiothérapie de deuxième ligne chez les patients réfractaires et résistants atteints de cancers du poumon non à petites cellules.
Auteurs : Jacoulet P1, Dubiez A, Westeel V, Polio JC, Pernet D, Depierre ALa chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules a démontré son efficacité dans les stades IV et en association avec la radiothérapie dans les stades III inopérables. Cette efficacité s'inscrit en termes de survie, de confort et vraisemblablement de coût. La démonstration d'une efficacité chez les patients métastatiques ouvre la question du traitemnent des rechutes. Quatre vingt-dix sept patients ayant bénéficié d'une chimiothérapie exclusive de deuxième ligne, en relais d'une chimiothérapie exclusive de première ligne, ont été analysés rétrospectivement. Soixante-cinq patients ont reçu une bithérapie avec DDP (associée à Etoposide, Bléomycine ou Vinorelbine). Vingt-huit patients ont reçu une chimiothérapie sans DDP comprenant soit une association de cyclophosphamide-epirubicine, soit une association de deux des trois drogues suivantes : étoposide, mitomycine, ifosfamide. Enfin, quatre patients ont reçu une monothérapie par NVB. Quinze réponses objectives ont été observées (15,2 %) (IC 95 % : 9-24 %). La durée médiane des réponses a été de 27 semaines. En fonction de la présence ou de l'absence de DDP dans le traitement initial, le taux de réponses en deuxième ligne est respectivement de 9,3 % (IC 95 % : 0-19 %) et de 18,4 % (IC 95 % 9-28 %). Le taux de réponses en deuxième ligne est identique chez les patients réfractaires et résistants et semble davantage déterminé par la nature des associations administrées en première ligne.