Objectifs. Nous avons essayé d'étudier la fréquence du phénomène de maltraitance à nouvea-né et de tenter un projet d'action préventive. Elaboration de l'étude. Au sein d'une population semi-rurale, a été analysée sur une durée de trois ans une série rétrospective de 2 198 accouchements. Parmi celle-ci, un nombre d'enfants gravement maltraités a été relevé. Une série prospective de 1 007 grossesses a été alors suivie pendant 2 ans au sein de laquelle a été appliqué un indice de risque de mauvais traitements, permettant de proposer une prise en charge des couples. Résultats. La fréquence des mauvais traitements est de 39 cas soit 1.8 %. L'indice de risque moyen de la population étudiée de façon rétrospective est de 9,7. Une série témoin a confirmé la validité de l'indice de risque. Aucun cas de mauvais traitements n'a été retrouvé dans la série prospective. Conclusion. Cette étude montre l'intérêt de la prise en charge multi-institutionelle des dysfonctions relationnelles parents/enfants pendant la grossesse dans la lutte conte la maltraitance périnatale.