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Comparaison de la chémoluminescence et de la numération des polynucléaires neutrophiles après aplasie dans les hémopathies malignes.

Auteurs : Cheze S1, Macro M, Reman O, Levaltier X, Penther D, Leporrier M, Troussard X
Affiliations : 1Service d'Hématologie Clinique et Maladies du Sang, CHU Clemenceau, Caen, France.
Date 1996 Octobre, Vol 44, Num 8, pp 705-9Revue : Pathologie-biologieType de publication : étude comparative; article de périodique;
Résumé

La chémoluminescence des polynucléaires neutrophiles (PNN) correspond à l'émission de luminescence par les réactions oxydatives déclenchées pendant la phagocytose. Cette activité est détectable et quantifiable par un luminomètre. La détection précoce de la luminescence des PNN permet d'évaluer la sortie d'aplasie. Nous avons analysé rétrospectivement l'émission de luminescence par les PNN stimulés par des particules de latex chez 69 patients atteints d'hémopathies après 72 épisodes d'aplasie consécutifs à 9 autogreffes de moelle, 26 allogreffes de moelle et 37 chimiothérapies d'induction de leucémies aiguës myéloblastiques (LAM). L'émission de luminescence a été mesurée avant, pendant, et après l'aplasie et comparée à la numération manuelle des PNN. La mesure de chémoluminescence est une méthode simple, reproductible et permet de prévoir la sortie d'aplasie plus précocément que la numération des polynucléaires : la valeur minimale de chémoluminescence est atteinte en moyenne au 4e jour de l'aplasie et correspond à la valeur obtenue par des tubes témoins sans PNN. La valeur prise comme indicateur d'une sortie de chémoluminescence est la valeur au moins doublée de la valeur minimale ; elle est atteinte en moyenne au 14e jour de l'aplasie et précède, sur les 72 épisodes d'aplasie, un chiffre de PNN ≥ 0,1x109/l de 3,5 jours et ≥ 0,5x109/l de 10,5 jours. Dans les autogreffes et allogreffes de moelle, la sortie de chémoluminescence précède en moyenne la sortie des PNN de 4,6 jours alors que pour les chimiothérapies d'induction de LAM, l'avantage n'est que de 1,5 jour (p=0,0078). La chémoluminescence constitue donc un outil supplémentaire dans la gestion quotidienne des aplasies prolongées.

Mot-clés auteurs
Aplasie myélosanguine; Chimiluminescence; Comptage; Diagnostic; Dosage; Granulocyte; Homme; Homotransplantation; Hémopathie maligne; Moelle osseuse; Neutrophile; Toxicité;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Cheze S, Macro M, Reman O, Levaltier X, Penther D, Leporrier M, Troussard X. Comparaison de la chémoluminescence et de la numération des polynucléaires neutrophiles après aplasie dans les hémopathies malignes. Pathologie-biologie. 1996 Oct;44(8):705-9.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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