Les alvéolites allergiques extrinsèques peuvent évoluer sur le mode subaigu, chronique, aigu, voire suraigu. La forme suraiguë, exceptionnelle, peut ae manifester por un tableau d'œdème lésionnel.Observation. — Une fillette de 11 ans a été adrenée en réanimation dans un tableau de détreas respiratoire aiguë majeure fébrile. La radiographie thoracique montrait un syndrome alvéolo-interaritiel bilatéral. L'interrogatoire retrouvait dans les mois précédants une dysprée d'effort croissante associée à des poussées fébriles intermittentes et la présence depuis plusieurs années de nombreaux oiseaux au domicile de l'enfant. La recherche de précipitimes aviaires a été fortement positive, faissant retenir le diagnostic d'alvéolite allergique extrinsèque. Le lavage bronchoal véolaire retrouvait unParamyxovirus influenzae. L'évolution aera lenterment favorable sous corticothérapie, éviction antigénique et hydroxychloroquine, le sevrage de la ventilation mécanique à j50. Lea épreuves fonctionnelles respiratoires pratiquées au décours ont montré un syndrome restrictif aévère. À 5 mois, les paramètres fonctionnels respiratoires s'améliorent lentement. La radiographie thoracique montre la persistance d'un syndrome interatitiel diffus.Conclusion. - Cette observation illustre la possibilité de formes suraiguës graves d'alvéolites allergiques extrinsèques révélées par un tableau d'œdème lésionnel. La notion d'exposition à l'allergène (oiseaux au domicile) doit faire évoquer le diagnostic et entreprendre sans retard la conticothérapie, car tout délai met en jeu le pronostic vital et fonctionnel.