Le risque d'hypoglycémie sévère est particulièrement élevé chez les jeunes enfants diabétiques traités.Patients.- Une étude rétrospective comparant tous les enfants àgés de moins de 6 ans traités dans notre service par pompe à perfusion continue d'insuline (P,n= 10, âge moyen: 3,7 ans) à 17 enfants traités de façon conventionnelle (C, âge moyen: 5,1 ans) a été menée dans la méme péroide de temps. Le recul moyen a été de 2 ans dans les deux groupes.Résultats.- Les doses d'insuline, les taux d'HbAle et les glycémies moyennes préprandiales et de la journée, évalués à 0, 3, 6, 12, 18 et 24 mois ne différaient pas dans les deux groupes. Les taux moyens d'hémoglobine glyquée étaient inférieurs ou égaux à 8% dans les deux groupes. Le bénéfice du traitement par pompe démontré dans cette étude a été l'absence d'hypoglycémie sévère: groupe P. zéro épisode vs groupe C, dix épisodes;p< 0.05. Ce bénéfice a été confirmé chez les six enfants du groupe P qui ont en an traitement conventionnel amérieur (11 épisodes, période C versus zéro épisode, période P;p< 0,05). Neuf familles sur dix ont été très satisfaites du traitement par la pompe qui a permis one amélioration du confort de vie et réduit l'anxiété des parcats grâce à la dimimution des hypoglycémies sévères. Cette étude a montré ausi les limites du traitement par pompe: incidents cutanés et techniques responsables de deux acidocétoses (0,1 épisode/amnée-patient) et d'une plus grande fréquence des hospitalisations. Les hospitalisations dans le groupe C ont été dues à un déséquilibre du diabète et à des hypoglycémies sévères.Conclusion.- Le traitement par pompe à insuline justifie chez le jeune enfant diabétique à haunt risque d'hypoglycémie sévère, à la condition d'une prise en charge médicale et éducative spécialisées et d'une connaissance des limites de ce traitement.