Les auteurs rapportent deux nouveaux cas de dissection spontanée des artères coronaires en posant des questions sur la réelle fréquence de celle-ci ainsi que sur leur mauvais pronostic habituellement décrit. L'un concerne une femme de 32 ans migraineuse sous bêtabloquant ayant fait un infarctus rudimentaire de localisation antérieure. L'autre cas est un homme de 43 ans qui a présenté un syndrome de menace antérieur sans myolyse authentifiée par les enzymes cardiaques. Nos deux patients sont fumeurs et leurs évolutions respectives sont excellentes, cliniquement et aux épreuves ergométriques, avec trente mois de recul pour la première et quatorze mois pour le second, sous traitement médical seul. Ces deux nouveaux cas ont eu un bon pronostic, ce qui contraste avec la majorité des observations publiées à ce jour.