Tomographie à émission de positons dans l'évaluation de l'extension ganglionnaire intrathoracique du cancer bronchique non petites cellules. Etude préliminaire chez 30 patients.
Auteurs : Bury T1, Corhay JL, Paulus P, Weber T, D'Harcour JB, Limet R, Rigo P, Radermecker MFLa tomodensitométrie (TDM) et la résonance magnétique nucléaire se basent sur des critères morphologiques pour différencier un processus bénin d'une pathologie maligne. Au contraire, la tomographie à émission de positon (TEP) à l'aide du 18fluorodéoxyglucose (FDG) utilise essentiellement les caractéristiques métaboliques des tissus pour effectuer ce diagnostic. Pour juger de l'intérêt de la TEP-FDG dans l'évaluation médiastinale préchirurgicale du cancer pulmonaire non petites cellules, nous réalisons une étude prospective dont nous présentons les résultats concernant les 30 premiers patients. La TDM et la TEP-FDG ont été interprétées de manière séparée et les résultats confrontés aux données anatomopathologiques de la thoracotomie. Dans cette étude, la sensibilité et la spécificité de la TDM sont respectivement de 56 et 64 %. En revanche, la TEP présente une sensibilité de 87 % et une spécificité de 78 %. L'imagerie par TEP a identifié correctement 14 des 17 envahissements ganglionniaires médiastinaux. Ces résultats préliminaires nous paraissent intéressants et suggèrent que l'imagerie par TEP-FDG est plus précise que la TDM dans le diagnostic d'envahissement tumoral des adénopathies médiastinales chez les patients souffrant d'un cancer pulmonaire non petites cellules, récemment diagnostiqué.