Virus de l'hépatite C en hémodialyse.
Auteurs : Simon N1La surveillance des infections liées au virus de l'hépatite C (VHC) s'inscrit aujourd'hui dans le cadre du suivi clinique des patients hémodialysés. L'histoire naturelle du VHC a montré que l'hépatite aiguë est quasi constante bien que peu symptomatique et que l'évolution chronique est habituelle (environ 90% des cas) avec détection d'une virémie dans environ 80 % des cas. Reste à mieux définir l'importance de la maladie hépatique que va développer l'insuffisant rénal chronique hémodialysé à long terme. Le VHC est responsable de plus de 90 % des hépatites non-A, non B diagnostiquées chez les patients hémodialysés. Sa transmission est essentiellement transfusionnelle et nosocomiale. Depuis la mise en place des mesures de sécurité transfusionnelle, le risque nosocomial est devenu le risque infectieux résiduel prédominant. Tous les efforts doivent donc tendre vers son éradication qui, en l'absence de prophylaxie spécifique, ne se réalisera qu'au prix d'un encadrement draconien.