Les auteurs, à l'occasion d'une revue de la littérature, se sont intéressés à la physiologie sensitive de la muqueuse nasale, dans son versant biochimique. Après une présentation générale des molécules neurotransmettrices étudiées (les tachykinines), ils se sont attachés à déterminer leur présence dans les nerfs afférents sensitifs de la pituitaire, puis ont montré leur coexistence avec divers autres neuropeptides. Ces molécules ayant la faculté d'agir sur des récepteurs périphériques tissulaires, la répartition de ces derniers a été étudiée. La répartition large et le ptoentiel considérable des neuropeptides ont laissé apparaître l'importance de leur rôle en physiologie nasale.