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Audit de la prise en charge de la douleur postopératoire.

Auteurs : Poisson-Salomon AS1, Brasseur L, Lory C, Chauvin M, Durieux P
Affiliations : 1DPIM, AP-HP, Paris.
Date 1996 Juin 22, Vol 25, Num 22, pp 1013-7Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique;
Résumé

Objectifs : Décrire les conditions de la prise en charge de la douleur postopératoire dans les 24 premières heures et en mesurer l'incidence et l'intensité dans les hôpitaux de l'Assistance Publique (AP-HP) de Paris. Méthodes : Un audit externe a été réalisé un jour donné sur dossiers de chirurgie et d'anesthésie, avec interrogatoire du patient, dans tous les services de chirurgie volontaires de l'AP-HP, soit au total 96 services. Toutes les spécialités chirurgicales sont représentées. Résultats : En peropératoire, la plupart des opérés reçoivent des analgésiques centraux, en particulier du fentanyl. La dose est inférieure à 1 μg/kg/h dans 17,1 p. 100 des cas. La proportion d'anesthésies loco-régionales est de 13 p. 100. En postopératoire, la prescription d'antalgiques est faite dans 95 p. 100 des cas par les anesthésistes-réanimateurs et n'est réajustée que pour 11,8 p. 100 des opérés. Le mode de prescription ne précise « à la demande » que dans 10 p. 100 des dossiers. L'analgésie contrôlée par le patient n'est utilisée que dans 2 p. 100 des cas et la voie loco-régionale n'est jamais utilisée pour l'analgésie postopératoire. Globalement, 37,8 p. 100 des opérés ont une prescription unique et exclusive de molécules de la classe 1, en pratique le propacétamol, 25,9 p. 100 une molécule de la classe 2, associée ou non à une molécule de classe 1, et 28,9 p. 100 des patients ont au moins une prescription de morphiniques forts. Conclusion : Quelles que soient les molécules, la dose unitaire est correcte dans 86,5 p. 100 des cas. Dans environ 10 p. 100 des prescriptions de morphiniques, la dose est insuffisante. L'intervalle entre doses est excessif dans 54,1 p. 100 des prescriptions, pour au moins une molécule, en général un antalgique non morphinique (le propacétamol). L'incidence de douleur forte ou très forte est de 46,4 p. 100, particulièrement en chirurgie abdominale, urologique haute, et rachidienne.

Mot-clés auteurs
Audit; Chirurgie; Douleur; Homme; Postopératoire; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Poisson-Salomon A S, Brasseur L, Lory C, Chauvin M, Durieux P. Audit de la prise en charge de la douleur postopératoire. La Presse médicale. 1996 Juin 22;25(22):1013-7.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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