Dosage rapide de l'acétate plasmatique par chromatographie en phase gazeuse--technique espace de tête: évaluation et comparaison avec deux autres méthodes.
Auteurs : Boussairi A1, Alamowitch C, Hoebler C, Champ M, Bornet F, Guyon FL'acétate plasmatique, chez l'homme, provient essentiellement de la fermentation anaérobie des fibres alimentaires par les bactéries coliques et du métabolisme endogène du glucose et des acides gras. L'augmentation de la consommation des fibres alimentaires est associée à une amélioration des métabolismes glucidique et lipidique. Chez les diabétiques, une prise quotidienne de 20 à 30 g de fibres alimentaires réduit les réponses glycémiques postprandiales et les besoins en insuline. Pour étudier ces effets, il est nécessaire de doser l'acétate plasmatique. Les concentrations d'acétate dans le sang périphérique ont été déterminées chez deux volontaires sains à jeun et après prise orale de 20 g de lactulose. Des prélèvements plasmatiques ont été analysés par trois techniques : la CPG après distillation sous vide (CG-DsV), la CPG par la technique espace de tête (CG-ET) et une méthode enzymatique (Kit Boehringer, Meylan, France) en mode manuel (E-M). La méthode CG-ET est linéaire de 0 à 500 μmol.l-1 (n = 5, r = 0,998) et sa sensibilité est de 5 μmol.l-1 pour une prise d'essai de 0,5 ml. Les précisions (CV) intrasérie et intersérie sont respectivement de 3,6% et 4,5% pour une concentration à 100 μmol.l-1 d'acétate. Les valeurs des coefficients de corrélations des comparaisons suivantes : CG-ET/CG-DsV et CG-ET/E-M sont respectivement égales à 0,903 (p = 0,0001) et 0,54 (p = 0,006), les moyennes des écarts sont respectivement égales à 118 et 138 μmol.l-1. Les variations des concentrations d'acétate plasmatique mesurées par les méthodes chromatographiques, montrent un maximum à 120 min de 323 à 380 μmol.l-1.