Mouvements anormaux d'origine médicamenteuse: l'expérience d'un centre de pharmacovigilance sur cinq ans.
Auteurs : Llau ME1, Senard JM, Rascol O, Montastruc JLParmi près de 4000 observations notifiées au Centre Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance entre 1989 et 1993, nous avons relevé 122 observations de mouvements anormaux d'origine médicamenteuse. Les syndromes parkinsoniens (40 pour cent des observations) ont été provoqués essentiellement par les antidopaminergiques centraux, périphériques ou par les anticalciques. Les dyskinésies et les dystonies aigues (25 pour cent) ainsi que les dyskinésies tardives (14 pour cent) ont été surtout déterminées par les neuroleptiques ou par les antiémétiques. On retrouve principalement les antidépresseurs imipraminiques à l'origine des tremblements non parkinsoniens (11 pour cent des observations). La responsabilité des autres médicaments plus rarement en cause (antidépresseurs non imipraminiques, cardiotropes, hypolipidémiant...) est discutée.