La synthèse de l'ADN a été évaluée par la technique de cytométrie en flux sur des cellules Hep G2 après contact avec deux produits génotoxiques de mécanismes d'action différents : mitomycine C et adriblastine. Deux modes d'expression ont été utilisés : un nouveau mode d'expression synthèse totale d'ADN (S+G₂)/G₁ qui prend en considération les cellules en cours de synthèse d'ADN programmée et non programmée détectées dans les phases S et G₂ et le mode cycle cellulaire (modèle FOX) qui ne prend en compte que les cellules en cours de synthèse d'ADN programmée (G₁ = 2n, S = 2n + x, G₂ = 4n) excluant toutes les cellules dont les synthèses sont destinées à la réparation cellulaire (synthèse non programmée). Les résultats obtenus, traités selon le mode d'expression synthèse totale d'ADN, ont permis de définir, pour les deux produits testés, une concentration seuil au delà de laquelle les systèmes de réparation cellulaire sont débordés, conduisant les cellules vers la mort. En effet pour ces concentrations seuil, nous avons observé parallèlement la présence significative de micronoyaux dans les cellules testées traduisant des lésions irréparables.