Carcinomes ovariens. Etude rétrospective de 318 cas.
Auteurs : Randrianjafisamindrakotroka NS1, Hedelin G, Philippe E, Schaffer PObjectif. Vérifier l'homogénéité des diagnostics des carcinomes ovariens dans le temps et l'homogénéité de chaque variété histologique en fonction de son évolution. Méthodes. Réévaluation des néoplasmes primitifs ovariens diagnostiqués à l'Institut de Pathologie de Strasbourg de 1975 à 1984 et recherche de l'évolution des carcinomes ovariens grâce au Registre du Cancer du Bas-Rhin. Résultats. Parmi les 845 néoplasmes primitifs de l'ovaire, 318 correspondent à des carcinomes. Les carcinomes séreux représentent presque la moitié des cas (162 cas), suivis des carcinomes mucineux (60 cas) et endométrioïdes (53 cas), puis des carcinomes à cellules claires (13 cas) et peu différenciés (30 cas). Les diagnostics sont homogènes dans le temps et indépendants du pathologiste. L'étude de la survie des patientes fait apparaître 3 groupes. L'évolution la plus lente associe les carcinomes mucineux et endométrioïdes. L'évolution intermédiaire concerne les carcinomes séreux et les carcinomes à cellules claires. L'évolution la plus rapide concerne les carcinomes peu différenciés. Conclusion. Indépendamment du stade d'extension, le type cellulaire des carcinomes ovariens a une valeur fiable et prédictive.