Aménorrhées hypothalamiques fonctionnelles. I. Physiopathologie.
Auteurs : Gandar R1, Collin DLes Aménorrhées Hypothalamiques fonctionnelles (AHF) sont très vraisemblablement dues à un ralentissement des pulsations sécrétoires de LH, c'est-à-dire de GnRH. Ce ralentissement pourrait être la conséquence d'une hypersécrétion chronique de Corticotropin-Releasing Hormone (CRH). CRH agirait sur le générateur hypothalamique des pulsations GnRH par l'intermédiaire des opioïdes du cerveau. Les antagonistes des opioïdes rétablissent une pulsation sécrétoire LH normale dans bon nombre de cas. Le mécanisme qui intervient dans les échecs fait actuellement l'objet de recherches qui sont rapidement évoquées; la dopamine pourrait, entre autres, jouer un rôle essentiel.