L'influence des stéroïdes sexuels féminins sur le métabolisme hydrocarboné est clairement démontrée par de nombreuses données cliniques et expérimentales. Il en ressort globalement un effet favorable du 17 β estradiol sur l'insulinosécrétion et la sensibilité à l'insuline, résultant en une amélioration de la tolérance glucidique par une meilleure clairance du glucose au niveau hépatique, musculaire et adipeux. La progestérone présente, à un degré moindre, les mêmes effets de stimulation de l'insulinosécrétion et d'amélioration de l'assimilation du glucose par le foie, bien qu'elle induise une certaine résistance à l'insuline au niveau du muscle et du tissu adipeux.