Les auteurs rapportent une série de neuf cas de tumeur de Krukenberg, opérés à la clinique universitaue de gynécologie obstétrique (Pr Chaoui) pendant une période s'étalant de 1977 à 1990. Ils soulignent le caractère métastatique de cette tumeur, dont la lésion primitive est plus souvent digestive. Dans la plupart des cas, le diagnosic est posé tardivement par l'étude histologique de la pièce opératoire, montrant le caractère révélateur de cette tumeur. Tous les auteurs sont d'accord sur le pronostic très sombre de cette tumeur. Le seul espoir d'amélioration réside dans une exérèse la plus précoce possible de la tumeur primitive, suivie d'un traitement radical de la tumeur ovarienne. L'apport d'un traitement complémentaire est très discuté, néanmoins la chimiothérapie adjuvante garde une efficacité certaine, selon certains auteurs.