Obstruction infravésicale.
Auteurs : Depireux P1, de Leval JL'obstruction infravésicale se traduit cliniquement par de la dysurie. Pour faire la part entre un trouble de la contractilité détrusorienne et un obstacle fonctionnel ou organique, l'urodynamique occupe une place privilégiée. L'intérêt de la débitmétrie, des profils de pression urétrale statique et permictionnelle, de la cystométrie et de l'électromyographie est rappelé. L'instantané mictionnel s'avère être le test le plus utile: il autorise le calcul de la résistance urétrale qui est le rapport entre la pression vésicale mictionnelle et le carré du débit. Au-delà de 0,5, l'obstacle cervicoprostatique est présent dans plus de 80 % des cas.