Les auteurs rapportent trois cas de Fente Labiale Médiane de la lèvre supérieure, seule entité clinique méritant vraiment le terme de «bec de lièvre», dénomination très ancienne connue depuis la dynastie Tang (19) et un peu injustement attribuée à l'ensemble des fentes labiales. Les termes de «vraies» et «fausses» fentes labiales médianes recouvrent respectivement des réalités embryopathiques aussi différentes que: - les défauts de soudure du bourgeon nasal interne droit et gauche, responsables de fentes labiales d'importance variable; - et l'agénésie du bourgeon naso-frontal alors accompagné d'anomalies cérébrales (19) incompatibles avec la vie; et ces termes ne sont plus utilisés.