Les auteurs rapportent le premier cas de dysplasie ventriculaire droite arythmogène révélée par une mort subite due à une fibrillation ventriculaire primaire (fibrillation ventriculaire non précédée de tachycardie ventriculaire) enregistrée par la méthode de Holter. Il s'agit d'un homme de 56 ans dont le seul symptôme était la survenue de lipothymies lors de l'absorption d'alcool. L'originalité de cette observation vient du fait qu'il s'agit du premier cas documenté du début de la fibrillation ventriculaire révélant une dysplasie ventriculaire droite arythmogène dont le diagnostic se fera par l'histologie.