Les progrès récents accompli dans le domaine de la générique moléculaire permettent à présent d'étudier in vitro le développement folliculaire en utilisant les recombinants humains des gonadostimulines (FSH et LH) et de certains facteurs ovariens de réévaluation autocrine et paracrine. On assiste ainsi à une réévaluation des rôles précis joués par les différents protagonéstes hormonaux de la folliculogénèse. La FSH, en présence de taux faibles de LH en début de phase folliculaire, exerce une activité mitotique sur les cellules de la granulosa produisant les estrogènes, favorise leur différenciation et active la synthèse de ses produits géniques (essentiellement somatomédines, inhibine et activine) et du récepteur de la LH.