Du coeur au cerveau et du cerveau au coeur: impact d'un traitement anti-agrégant par l'aspirine en prévention secondaire.
Auteurs : Chollet F1L'administration d'aspirine comme anti-agrégant plaquettaire s'est avérée efficace dans la prévention secondaire en cardiologie (infarctus du myocarde, angor instable, pontages veineux coronaires, etc.) et en neurologie (après un accident vasculaire cérébral ou un accident ischémique transitoire). Des arguments attestant d'une prévention primaire croisée sur le double impact de la maladie athéro-thrombotique peuvent être tirés des grands essais cliniques. Par ailleurs, l'intérêt de l'aspirine dans certaines formes de fibrillations auriculaires non valvulaires et dans les démences vasculaires mérite plus ample évaluation. En ce qui concerne les posologies, le choix se porte en cardiologie sur des doses d'aspirine comprises entre 160 et 300 mg/j.