Les produits de contraste de faible osmolarité sont en général mieux tolérés que ceux possédant une osmolarité, élevée. Ce travail décrit une observation de collapsus grave après administration d'un produit de contraste de faible osmolarité.Observation. — Une fille de 15 mois portense d'une anomalie de l'are aortique a été hospitalisée pour subir des examens sous anesthésie générale. Elle avait des antécédents d'allergie mais n'avait jamais reçu de produit de contraste radiologique. Elle a reçu une injection d'ioxaglate (2 mg/kg) par voie artérielle. l'injection a êté immédiatement suivied'un érythéme généralise. d'une tachycardie, d'un collapsus avec hypotension et d'anomalies électrocardiographiques. l'enfant a reçu aussitôt de l'adrénaline, des médieaments vasopresseurs, des corticoides et du Plasmion permettant une régression comiplète et rapide de la symptomatologie. Le canal artériel a été ligaturé quelques jours plus tard sans complication en dépit de l'application cutanée d'iode et de l'utilisation d'anesthésiques.Conclusion. — Des réactions indésirables imprévisibles aux produits de contraste de faible osmolarité sont possibles. Ces réactions nécessitent la recherche de facteurs de risque et la mise en place immédiate des moyens de réanimation.