Il existe, au cours des vols spatiaux, des modifications du système cardiovasculaire. Le passage en microgravité, du fait de la suppression du gradient de pression hydrostatique, aboutit à une redistribution de la masse sanguine et des liquides extra-cellulaires à prédominance thoraco-céphalique. Celle-ci se traduit par des signes cliniques objectifs et subjectifs qui s'observent surtout les premiers jours de vol. Ce transfert liquidien est perçu par les barorécepteurs centraux comme une hypervolémie (en fait relative). Ceci met en jeu une série de mécanismes régulateurs neurohormonaux et aboutit à une hypovolémie vraie. Il existe ainsi en vol un décontionnement du système cardiovasculaire.