La médication neuroleptique prescrite durant 12 années pour trois groupes de patients souffrant de déficience intellectuelle sévère est rétrospectivement analysée. Les doses moyennes quotidiennes prescrites pour deux groupes de patients désinstitutionalisés, soit en famille d'accueil ou en foyer de groupe, sont comparées à celles prescrites à un troisième groupe de patients n'ayant pas été désinstitutionalisés. Les résultats indiquent que la désinstitutionalisation n'a eu aucun impact sur la prescription de neuroleptiques et ce, indépendamment du type de résidence:foyer de groupe ou famille d'accueil. Par ailleurs, les résultats indiquent que pour les trois groupes de patients, le temps passé sans médication a significativement diminué durant les 12 années de cette étude.