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Toxicité respiratoire des polluants atmosphériques. Revue générale et étude de la relation avec les infections respiratoires.

Auteurs : Leduc D1, De Vuyst P, Yernault JC
Affiliations : 1Service de Pneumologie, Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique.
Date 1995, Vol 12, Num 1, pp 13-23Revue : Revue des maladies respiratoiresType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Les principaux polluants primaires libérés dans l'atmosphère sont le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde et le dioxyde d'azote (NOx), les particules en suspension, et, dans une moindre mesure, le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures et les métaux lourds (Pb, Cd). Les oxydes de soufre et d'azote sont produits par la combustion du charbon et des dérivés du pétrole. Les polluants secondaires comme les sulfates, les nitrates et l'ozone sont produits par des réactions chimiques dans l'atmosphère. Principalement en raison de la diminution des taux de SO2 et de particules en suspension en relation avec les directives gouvernementales limitant les émissions, les deux dernières décennies ont connu une amélioration de la qualité de l'air en zone urbaine. L'étude du rôle de la pollution de l'air aux concentrations classiquement rencontrées en tant que facteur de risque pour les infections respiratoires est difficile. Les expérimentations animales ont démontré que les polluants atmosphériques diminuent l'efficacité des systèmes de défense du poumon et augmentent la sensibilité aux infections respiratoires. Mais, du fait de différences de sensibilité aux polluants entre espèces animales et dans les conditions d'exposition, les résultats de ces études sont difficilement extrapolables à l'homme. Pour des raisons éthiques évidentes, les études de la sensibilité aux infections respiratoires par exposition humaine contrôlée sont rares. Les études épidémiologiques recherchant le rôle des polluants aériens à des concentrations classiquement rencontrées ne peuvent que suggérer le fait que certains polluants (SO2 et particules en suspension) constituent un facteur de risque pour les infections respiratoires. De plus, puisque ces études ne comportent pas de prélèvements virologiques ou bactériologiques, on ne peut affirmer si la morbidité respiratoire observée est principalement due à une irritation ou une réelle infection respiratoire. Il est probable qu'à hautes concentrations les polluants aériens peuvent augmenter la sensibilité aux infections respiratoires chez l'homme.

Mot-clés auteurs
Air; Appareil respiratoire; Azote dioxyde; Azote monoxyde; Carbone monoxyde; Gaz; Homme; Infection; Particule en suspension; Polluant; Pollution; Soufre dioxyde; Toxicité;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Leduc D, De Vuyst P, Yernault J C. Toxicité respiratoire des polluants atmosphériques. Revue générale et étude de la relation avec les infections respiratoires. Rev Mal Respir. 1995;12(1):13-23.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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