Quantifier la dyspnée.
Auteurs : Noseda A1, Yernault JCPlusieurs méthodes ont été proposées ces dernières années pour quantifier la dyspnée chez le sujet normal ou le malade. La dyspnée peut être mesurée à l'effort de manière itérative, avec une échelle visuelle analogique ou une échelle de Borg, et être analysée en fonction de la ventilation, ce qui permet de définir un seuil de dyspnée et une pente dyspnée/ventilation. Les bronchodilatateurs en inhalation, la morphine orale, la pression positive continue (ou inspiratoire) appliquée aux voies aériennes et les programmes de revalidation sont capables de réduire la pente dyspnée/ventilation chez les malades atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive, tandis que l'aténolol et la pneumectomie ont un effet délétère.