Quarante femmes agées de 54 ans en moyenne ont été traitées, en première intention ou après l'echec d'un traitement initial pour un carcinome épidermoïde de la langue. Dix huits d'entre elles (45%) n'avaient pas de facteur de risque et 9 (23%) étaient agées de moins de quarante ans. La localisation la plus fréquente était la langue mobile chez les patientes sans facteur de risque. Dix neuf récidive locales ont été observées. La survie à 3 ans était de 36% dans cette série. Le mauvais pronostic de ces tumeurs chez la femme incite a proposer un traitement agressif associant chirurgie et curiethérapie sur la tumeur et curage de principe même chez les patientes classées NO.