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Vitamine D et maturation pubertaire. Intérêt et tolérance d'une supplémentation vitaminique D en période hivernale

Auteurs : Zeghoud F, Delaveyne R, Rehel P, Chalas J, Garabédian M, Odièvre MDate 1995 Mars, Vol 2, Num 3, pp 221-226Revue : Archives de pédiatrieType de publication : essai clinique; essai clinique contrôlé; article de périodique; DOI : 10.1016/0929-693X(96)81131-6
Mémoire original
Résumé

En France, plusieurs observations de rachitisme par carence en vitamine D chez l'adolescent ont été rapportées, mais aucuneme sure prophylactique de cette carence n'est systématiquement préconisée à cet âge de la vie. Le but de cette étude a été de mesurer les concentrations circulantes en 25-hydroxyvitamine D (25-(OH)D) et de rechercher les signes biologiques de carence en vitamine D au moment de la phase de croissance pubertaire. De plus, les effets d'un apport oral unique de 100 000 UI de vitamine D3, administré en période hivernale, ont été analysés.Population et méthodes.- Les concentrations circulantes en 25-(OH)D, ainsi que différents paramètres du métabolisme phosphocalcique (1,25-(OH)2D, hormone parathyroïdienne intacte (iPTH), activité des phosphatases alcalines, calcémie, phosphatémie) ont été mesurés chez 53 adolescents âgés de 10 à 17 ans (dont 81% d'origine métropolitaine), vus en'eriode hivernale. L'effet d'une supplémentation vitaminique D (100 000 UI) ou de son excipient a été étudié chez 15 de ces sujets.Résultats.- On a constaté que 24,5% des adolescents avaient des concentrations basses en 25-(OH)D (< 6 ng/ml), cette fréquence étant encore plus élevée (38%) chez les adolescents en fin de maturation pubertaire (stades 4 et 5). Une élévation des concentrations en iPTH était associée aux valeurs les plus basses de 25-(OH)D (< 3 ng/ml). L'administration de 100 000 UI de vitamine D3 à 9 de ces enfants a été suivie d'une élévation significative des concentrations en 25-(OH)D, celles-ci restant toutefois dans les limites des valeurs normales pendant 1 à 2 moiis suivant cette prise. L'administration de vitamine D a permis de corriger les calcémies basses (2,20–2,24 mmol/l) trouvées avant traitement chez 3 adolescents.Conclusions.- L'observation d'un pourcentage non négligeable d'adolescents avec des réserves basses en vitamine D et la normalisation du statut vitaminique D après apport de 100 000 UI de vitamine D3 montrent l'intérêt et la bonne tolérance d'un tel apport chez l'adolescent en période hivernale.

Mot-clés auteurs
vitamin D; puberté; adolescence;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Zeghoud F, Delaveyne R, Rehel P, Chalas J, Garabédian M, Odièvre M. Vitamine D et maturation pubertaire. Intérêt et tolérance d'une supplémentation vitaminique D en période hivernale. Arch Pediatr. 1995 Mar;2(3):221-226.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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