Les adhérences pelviennes peuvent être responsables de douleurs pelviennes, au moins de façon partielle, dans les affections suivantes: état séquellaire d'une infection ancienne, état inflammatoire chronique évolutif, endométriose, adhérences post-chirurgicales. Le problème est de savoir, devant la présence d'adhérences, si les douleurs sont mécaniques, inflammatoires, si elles sont liées à une dystrophie ovarienne associée et quelle est la participation psychogène. En effet, le postulat adhérence-douleur est loin d'être constant et il n'y a pas de relation systématique entre le tableau clinique et les constatations anatomiques. Après une évaluation clinique et biologique soigneuses, la coelioscopie sera la clef du diagnostic étiologique. Elle doit comporter une exploration minutieuse de tous les organes pelviens, de l'ensemble de l'abdomen et en particulier de la région péri-hépatique. Ce n'est qu'en l'absence de lésion macroscopique, histologique et bactériologique que l'on pourra évoquer une douleur d'origine psychosomatique, en ayant cependant conscience que ce terme englobe certainement la méconnaissance d'autres causes.