Les auteurs ont mis au point des plaques d'ostéosynthèse cervicale antérieure en Phusilines (1) qui sont des polyesters biocompatibles et biorésorbables. Il s'agit d'un polymère d'alpha hydoxy acide (acide polylactique) dégradé in vivo en acide lactique puis dans le cycle de Krebs en eau et gaz carbonique en dix-huit mois environ. Les Phusilines sont radiotransparentes et n'altèrent pas les images IRM. Les dimensions et la forme de la plaque avaient été préalablement déterminées sur des scanners cervicaux 3D, son épaisseur et sa structure chimique avaient été calculées pour trouver le meilleur compromis entre résistance mécanique immédiate et durée de résorption.