Grossesse et hémopathies malignes: approche thérapeutique.
Auteurs : Delmer A1, Bauduer F, Ajchenbaum-Cymbalista F, Rio B, Tafrechian S, Marie JP, Zittoun RLa coexistence d'une grossesse et d'une hémopathie maligne évolutive (maladie de Hodgkin, leucémie aiguë, lymphome non hodgkinien, syndrome myéloprolifératif chronique) est source de problèmes pour le thérapeute en raison des effets délétères potentiels des agents cytostatiques. L'interruption thérapeutique de la grossesse, si elle est nécessaire, ne doit être proposée qu'après avoir évalué l'urgence du traitement spécifique de l'hémopathie et son pronostic, le terme de la grossesse, les risques de la thérapeutique antinéoplasique propretée pour le fœtus et la mère et le contexte psychosocial. De façon générale et au vu des données cliniques rapportées dans la littérature, la tératogénicité des cytostatiques apparaît minime à partir du second trimestre et l'évolution de la grosses est souvent favorable au-delà de ce terme, quelle que soit l'hémopathie concernée.