Fonctions cognitives et noyaux gris centraux: le modèle de la maladie de Parkinson.
Auteurs : Dubois B1, Malapani C, Verin M, Rogelet P, Deweer B, Pillon BQue des troubles cognitifs puissent être observés au cours d'affections intéressant de façon prédominante, voire exclusive, les formations grises sous-corticales, est un fait connu de longue date. D'une façon générale, les perturbations cognitives secondaires à la lésion des structures sous-corticales sont assez comparables entre elles, et ce, quelle qu'en soit l'étiologie (anoxique, vasculaire, dégénérative) ou quel qu'en soit le siège (thalamus, pallidum, striatum...). De plus, elles ressemblent à celles rencontrées dans les lésions du cortex préfrontal, c'est-à-dire dans la zone cible de leurs projections neuronales. Ces observations posent la question de la contribution des formations grises sous-corticales dans l'élaboration des processus cognitifs.