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Génétique moléculaire des formes familiales et sporadiques des maladies à prions humaines.

Auteurs : Laplanche JL1, Launay JM, Dreux C
Affiliations : 1Service de Biochimie, Hôpital Saint-Louis, Paris.
Date 1995, Vol 53, Num 5, pp 193-200Revue : Annales pharmaceutiques françaisesType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; revue de la littérature;
Résumé

Les maladies à prions humaines, connues également sous le nom d'encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST), sont des affections neurodégénératives rares caractérisées par l'accumulation dans le système nerveux central d'une forme anormale de la protéine prion (PrP). PrP est présente à la surface des neurones et son rôle exact n'est pas déterminé. Sous l'influence de facteurs inconnus, PrP subit une modification conformationnelle la rendant résistante aux protéases cellulaires et responsable de son accumulation pathologique dans les neurones. La protéine ainsi modifiée semble capable d'induire une neurodégénérescence chez l'hôte auquel elle est inoculée. Cette propriété serait à la base du caractère transmissible de ces maladies dont il existe chez l'homme plusieurs dizaines d'exemples de contamination iatrogène. Le caractère transmissible des ESST a focalisé l'attention sur le rôle joué par le gène codant PrP dans le déterminisme génétique de la susceptibilité de l'Homme et de l'animal à ces affections. Des mutations de PRNP, le gène humain codant PrP, sont identifiées chez 17% des malades et sont considérées comme causales. Chez les patients ne présentant pas ces mutations, on observe une distribution particulière d'un polymorphisme fréquent touchant le codon 129 (Met/Val). La génétique moléculaire des encéphalopathies spongiformes est un des champs d'investigation de ces maladies qui s'est le plus rapidement enrichi ces dernières années. Si la question du rôle de la protéine prion reste encore en suspens, les études conjointes menées chez l'Homme et chez l'animal montrent que le développement de ces affections, expérimentales, iatrogènes ou spontanées, est hautement dépendant de la structure primaire de la PrP de l'hôte.

Mot-clés auteurs
Biologie moléculaire; Génétique; Homme; Insertion; Mutation; Polymorphisme; Prion; Système nerveux central pathologie;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Laplanche J L, Launay J M, Dreux C. Génétique moléculaire des formes familiales et sporadiques des maladies à prions humaines. Ann Pharm Fr. 1995;53(5):193-200.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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