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Kétamine : une substance récréative qui fait mal.

Auteurs : Delacrétaz R1, Guillod L2, Bornand K3, Clemens S3, Ambresin AE4
Affiliations : 1Division interdisciplinaire de santé des adolescents, Service de pédiatrie, Département femme-mère-enfant, Centre hospitalier universitaire vaudois, 1011 Lausanne.2Pédopsychiatre, Unité DEPART, Service universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Département de psychiatrie, Centre hospitalier universitaire vaudois, 1022 Chavannes-près-Renens.3Intervenante sociale, Unité DEPART, Service universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Département de psychiatrie, Centre hospitalier universitaire vaudois, 1022 Chavannes-près-Renens.
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Date 2024 Avril 17, Vol 20, Num 870, pp 784-787Revue : Revue médicale suisseType de publication : résumé en anglais; article de périodique; DOI : 10.53738/REVMED.2024.20.870.784
Résumé

Adolescence is a developmental phase that exposes young people to exploratory behaviors, including substance abuse. In Switzerland, recreational ketamine use among young people is on the rise and is likely to lead to irreversible somatic complications. Primary care physicians play an essential role in identifying ketamine users, and should offer brief interventions, risk-reduction advice and a psychosocial assessment of the situation, involving close relatives. In the event of secondary damage, particularly urological damage, coordinated management by specialists is essential to achieve symptom regression. Primary and secondary prevention measures are also essential in the fight against addiction among young people.L’adolescence est une phase développementale exposant les jeunes à des comportements exploratoires, dont la prise de substances. En Suisse, la consommation récréative de kétamine chez les jeunes est en augmentation et est susceptible d’entraîner des complications somatiques irréversibles. Le médecin de premier recours joue un rôle essentiel dans l’identification des usager-e-s de kétamine et doit proposer des interventions brèves, des conseils de réduction des risques et une évaluation globale de la situation (anamnèse psychosociale), en impliquant les proches. En cas d’atteinte secondaire, en particulier urologique, une prise en charge coordonnée entre spécialistes est primordiale pour viser une régression des symptômes. Des mesures de prévention primaires et secondaires sont également essentielles dans la lutte contre les addictions chez les jeunes.

 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Delacrétaz R, Guillod L, Bornand K, Clemens S, Ambresin A. Kétamine : une substance récréative qui fait mal. Rev Med Suisse. 2024 Avr 17;20(870):784-787.
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Dernière date de mise à jour : 23/04/2024.


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