In recent years, we have seen an increase in the prescription of psychostimulants among children and adolescents. This increase, partly justified by the better diagnostic identification of ADHD (Attention Deficit Hyperactivity Disorder), also seems to be related to a rather easy use of these molecules. It is indeed disproportionate compared to the increase in proven diagnoses of ADHD. This article argues in favour of deepening the differential diagnosis, before prescribing a psychostimulant, in the face of symptoms that make suspect this type of diagnosis in a child or adolescent. In all cases, multifactorial support is essential.Nous avons observé ces dernières années une augmentation de la prescription de psychostimulants chez les enfants et les adolescents. Cette augmentation, en partie justifiée par le meilleur repérage diagnostique du TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), semble également en lien avec un recours plutôt facile à ces molécules. Elle est en effet démesurée par rapport à l’augmentation des diagnostics avérés de TDAH. Cet article argumente en faveur d’un approfondissement du diagnostic différentiel, avant de prescrire un psychostimulant, face à des symptômes qui font suspecter ce type de diagnostic chez un enfant ou un adolescent. Dans tous les cas, une prise en charge multifactorielle est indispensable.