L'observation d'un cas de cysticercose oculaire et de son analyse angiographique permet aux auteurs de formuler certaines hypothèses concernant la pathogénie des lésions rétiniennes. En particulier, la présence d'une épithéliopathie gravitationnelle bilatérale malgré la localisation unilatérale du parasite, associé à des phénomènes de vasculite, évoque l'existence de phénomènes auto-immunitaires dirigés principalement vers des photorécepteurs, avec un mécanisme analogue à celui que l'on peut observer chez le singe après stimulation avec l'antigène rétinien S.