Vignette thérapeutique de l’étudiant. Prise en charge d’une hypertriglycéridémie.
Auteurs : Scheen AJ1, Wallemacq C1, De Flines J1, Paquot N1Le médecin est souvent confronté à une hypertriglycéridémie, soit découverte de façon fortuite, soit recherchée dans le cadre d’une approche spécifique. Réduire le taux de triglycérides, à jeun et en post-prandial, peut contribuer à diminuer le risque cardiovasculaire (au moins chez les patients avec cholestérol HDL abaissé) et à limiter le risque de pancréatite aiguë (en cas d’hypertriglycéridémie sévère). Rechercher des causes connues d’hypertriglycéridémie (comorbidités, médicaments) permet de proposer des mesures spécifiques. Sinon, il convient d’envisager, en première intention, des mesures hygiéno-diététiques (réduction pondérale, abstinence d’alcool, évitement des glucides à index glycémique élevé) qui, si elles sont bien respectées, peuvent donner des résultats remarquables. En cas d’échec, des traitements pharmacologiques peuvent être éventuellement envisagés, mais avec un succès souvent limité. Parmi les médicaments, c’est le fénofibrate qui a été le plus étudié et s’est révélé utile en prévention cardiovasculaire, surtout si un taux de cholestérol HDL bas est associé à l’hypertriglycéridémie chez le patient diabétique de type 2.