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Qu’attendent les médecins spécialistes de la chimiothérapie des cancers du poumon ?

Auteurs : Pujol JL1, Roch B2, Coffy A3, Mérel JP2, Daurès JP3
Affiliations : 1Laboratoire Epsylon EA 4556 dynamique des capacités humaines et des conduites de sante, UFR médecine, sciences du sujet et de la société, STAPS universités Montpellier et St-Etienne, université Paul-Valéry Montpellier III, route de Mende, 34199 Montpellier cedex 5, France; Hôpital Arnaud-de-Villeneuve, centre hospitalier universitaire de Montpellier, avenue du Doyen-Giraud, 34295 Montpellier cedex, France.2Hôpital Arnaud-de-Villeneuve, centre hospitalier universitaire de Montpellier, avenue du Doyen-Giraud, 34295 Montpellier cedex, France.3Unité de biostatistiques et d'épidémiologie, institut universitaire de la recherche clinique, université de Montpellier 1, 34000 Montpellier, France.
Date 2018 Novembre 30, Vol 35, Num 9, pp 919-928Revue : Revue des maladies respiratoiresType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.rmr.2018.06.008
Article original
Résumé

ObjectifDans le but de connaitre ce que les médecins spécialistes attendent de la chimiothérapie du cancer du poumon (stade 3b et 4), nous les avons confrontés à un auto-questionnaire en ligne décrivant cinq situations différentes de prescription.MéthodeTrente spécialistes experts ont été invités ; 22 ont répondu (73 %). Pour chacune des différentes situations cliniques, il était demandé à l’expert de se positionner sur 3 items : curabilité, allongement de la survie, soulagement des symptômes. Le jugement porté sur chaque item se faisait sur une échelle de Likert impaire, entre −2 « pas du tout probable » et 2 « tout à fait probable ».RésultatsPour la curabilité, le pourcentage de réponse −2 différait significativement en fonction de la situation clinique (test de Fisher :p < 0,00001). Le test de tendance montrait une relation du pourcentage de la réponse −2 et de l’ordre suspecté des situations cliniques (test de tendance de Cochran-Armitage :p < 0,0001). Pour le soulagement des symptômes, le pourcentage de réponse +2 et +1 différait significativement en fonction de la situation clinique (test de Fisher :p = 0,00013 ; test de tendance :p < 0,0001).ConclusionCe que les médecins spécialistes attendent de la chimiothérapie diffère en fonction du pronostic présupposé. À la situation de plus mauvais pronostic correspond l’attente la plus forte en termes de soulagement des symptômes et la plus faible en termes de curabilité.

Mot-clés auteurs
Cancer du poumon; Chimiothérapie palliative; Lungcancer; Palliative chemotherapy; Psycho-oncologie; Psycho-oncology; Symptomatic treatment; Traitement symptomatique;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Pujol J-L, Roch B, Coffy A, Mérel J-P, Daurès J-P. Qu’attendent les médecins spécialistes de la chimiothérapie des cancers du poumon ?. Rev Mal Respir. 2018 Nov 30;35(9):919-928.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 17/01/2019.


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