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Obésité, gras et os : amis ou ennemis ?

Auteurs : Biver E1
Affiliations : 1Service des maladies osseuses, Département des spécialités de médecine, HUG et Faculté de médecine, 1211 Genève 14.
Date 2017 Avril 19, Vol 13, Num 559, pp 851-854Revue : Revue médicale suisseType de publication : article de périodique;
Résumé

Une faible masse corporelle est associée à un risque augmenté de fracture en relation avec une densité minérale osseuse (DMO) basse et une microarchitecture osseuse altérée. A l’inverse, les patients en surpoids ou obèses ont un sur-risque de fracture, particulièrement de l’humérus et de la cheville, malgré une DMO plus élevée. La graisse abdominale viscérale, métaboliquement la plus délétère, pourrait être associée à une moindre qualité du tissu osseux, comme évoqué lors du diabète. D’autres facteurs pourraient contribuer au risque de fracture chez les patients en surpoids, notamment la fréquence plus élevée des chutes et la moindre biodisponibilité de la vitamine D stockée dans le tissu adipeux. La masse grasse et sa répartition peuvent donc jouer un rôle dans le risque de fracture au-delà de la DMO et des facteurs de risque cliniques classiquement recherchés.

 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Biver E. Obésité, gras et os : amis ou ennemis ?. Rev Med Suisse. 2017 Avr 19;13(559):851-854.
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Dernière date de mise à jour : 01/05/2018.


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