Myopathies médicamenteuses.
Auteurs : Guemara R1, Lazarou I1, Guerne IA1Les myopathies médicamenteuses sont fréquentes et leur identification importante en raison de leur morbidité potentielle. En dehors des statines, les médicaments les plus souvent impliqués sont les glucocorticoïdes, les antimalariques, la colchicine et les antirétroviraux. Ces myopathies sont largement évitables, particulièrement celles qui surviennent lors de combinaisons de traitements ou en présence de comorbidités. Leur présentation relativement spécifique permet souvent d’approcher le diagnostic et de cibler l’éventuelle molécule à interrompre. D’une manière générale, elles sont spontanément et rapidement réversibles à l’arrêt du médicament, à l’exception de la myopathie autoimmune nécrosante aux statines ; cette dernière est cependant réversible sous immunosuppresseurs, quand ils sont initiés suffisamment tôt.