Immunosuppression intensive dans la sclérose en plaques progressive. Etude ouverte comparant trois groupes: cyclophosphamide, cyclophosphamide-plasmaphérèses et témoins. Résultats à trois ans.
Auteurs : Trouillas P1, Neuschwander P, Nighoghossian N, Adeleine P, Tremisi PTrois groupes de 10 patients ayant une SEP d'évolution progressive ont été constitués par appariemment ouvert sur la base de l'âge et de l'invalidité. La comparabilité statistique était correcte. Le Groupe 1 fut soumis à un protocole de cyclophosphamide pendant 3 semaines (dose totale moyenne 152 mg/kg) avec méthylprednisolone (dose totale moyenne : 2,77 g) Le Groupe 2 fut soumis à une série moyenne de 9 plasmaphérèses suivie d'un protocole cyclophosphamide méthylprednisolone comparable à celui du Groupe 1 (dose totale moyenne de cyclophosphamide : 160 mg/kg et de méthylprednisolone : 3,16 g) Le Groupe 3 était fait de témoins. A 3 ans, la proportion de cas stabilisés ou améliorés était : 6/10 dans le Groupe 1, 9/10 dans le Groupe 2 (significativement différent du Groupe 1), et de 0/10 dans le Groupe 3. L'étude des scores d'invalidité (DSS Kurtzke) montra l'existence d'un bénéfice très significatif des groupes traités par rapport aux témoins, mais pas de différence significative de bénéfice entre les groupes traités. Les rôles respectifs du cyclophosphamide et des échanges plasmatiques dans ces résultats sont discutés.