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Néphrectomie du receveur et transplantation rénale à partir d'un donneur vivant dans le même temps opératoire pour le traitement de la maladie rénale chronique de stade 5 secondaire à une polykystose rénale autosomique dominante.

Auteurs : Wiedemann L1, Pietak M1, Leguilchet T1, Champy C1, Joly D2, Legendre C2, Mejean A1, Timsit M
Affiliations : 1HEGP, Paris, France2NECKER, Paris, France
Date 2014 Novembre, Vol 24, Num 13, pp 854Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.purol.2014.08.158
O-153
Résumé

ObjectifsLa transplantation rénale à partir d’un donneur vivant est le traitement de référence de la maladie rénale chronique de stade 5. Idéalement, elle peut être réalisée de façon préemptive. Dans la polykystose rénale autosomique dominante (PKR), lorsque les reins natifs sont trop volumineux pour permettre l’implantation d’un transplant, nous proposons une stratégie de néphrectomie dans le même temps que la transplantation en situation préemptive.MéthodesÉtude rétrospective monocentrique incluant 15 patients ayant subi une néphrectomie dans le même temps qu’une transplantation préemptive pour PKR, entre 2012 et 2014. La voie d’abord chez le receveur était une incision médiane avec, si nécessaire, une cure de hernie ombilicale ou de diastasis des grands-droits ; tous les donneurs étaient opérés par voie laparoscopique. Les paramètres suivants étaient colligés : âge, BMI, lien de parenté avec le donneur, durée d’intervention, durée d’ischémie chaude, taux de transfusion, durée d’hospitalisation, reprise de fonction du transplant, complications per et post opératoires (selon Clavien), et douleur post opératoire (EVA et consommation de morphinique).RésultatsLes receveurs étaient d’âge moyen de 51 ans et majoritairement masculins (60 %). Le donneur était le conjoint dans 53,3 % des cas. La durée moyenne d’ischémie chaude était de 3,67 minutes et la durée moyenne d’intervention, incluant le temps d’attente du transplant, était de 196 minutes. Aucun événement indésirable ni transfusion per-opératoire n’ont été rapportés. La durée d’hospitalisation moyenne était de 13 jours, comparable avec la durée de séjour moyenne des premières transplantations rénales réalisées sur la même période tout comme la consommation de morphinique et l’EVA à J1 et J3. Aucune reprise retardée de fonction ni complication Clavien ≥ 3 n’ont été observées. Une reprise retardée du transit (> 5j) était observée dans 46,7 % des cas. Avec un recul moyen de 14 mois, aucun patient n’a présenté de complication pariétale.ConclusionLa réalisation d’une néphrectomie dans le temps de la transplantation rénale est une stratégie raisonnable pour les patients PKR dont le rein natif est trop volumineux pour permettre l’implantation du transplant. Elle permet d’adopter une approche préemptive sans risque de recourir à la dialyse. Aucune sur-morbidité n’a été observée mais seule une comparaison prospective contrôlée pourrait formellement le démontrer.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Wiedemann L, Pietak M, Leguilchet T, Champy C, Joly D, Legendre C, Mejean A, Timsit M. Néphrectomie du receveur et transplantation rénale à partir d'un donneur vivant dans le même temps opératoire pour le traitement de la maladie rénale chronique de stade 5 secondaire à une polykystose rénale autosomique dominante. Prog. Urol.. 2014 Nov;24(13):854.
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Dernière date de mise à jour : 20/10/2016.


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