A partir de 155 cas de ruptures utérines observés en 5 ans au CHU de Donka (Conakry, Guinée), les auteurs rappellent la fréquence élevée de cette urgence obstétricale: 0,74% des accouchements. Ils insistent sur: 1) le rôle considérable que jouent certains paramètres: conditions soio-économiques, défaut d'infrastructure adéquate et de personnel qualifié entraînant l'absence de surveillance obstétricale, parité, âge des parturientes, mode de recrutement... 2) la nécessité de la mise en œuvre d'une surveillance correcte des gestantes et parturientes par l'instauration d'un système performant d'examen prénatal. Les difficultés thérapeutiques, ainsi que le devenir de la mère et de l'enfant, sont discutés, insistant sur la nécessité de la célérité chirurgicale en présence des dystocies.