Les injections intra-vitréennes représentent le mode de délivrance thérapeutique le plus adapté au traitement des pathologies rétiniennes. Ces dernières années ont été marquées par l’utilisation des anti-VEGF mais aussi par l’arrivée des implants de corticoïdes à libération prolongée supplantant en France la triamcinolone acétonide. L’hypertonie oculaire secondaire à une injection intravitréenne de cortisone est dose dépendante et sa durée et son incidence varient selon la molecule utilisée. Le but de cet article est de faire la synthèse des connaissances actuelles. L’HTO cortisonique est décrite depuis 60 ans. La libération prolongée ainsi que la discontinuité des traitements ont permis de diminuer le risque d’augmentation de la pression intraoculaire. Il apparaît nécessaire de bien identifier avant une injection. Le traitement hypotonisant médical suffit à contrôler cette HTO dans la grande majorité des cas même si des différences existent entre les molécules utilisées. Dans les cas contraire, pourront être discutés le retrait de l’implant, une trabéculoplastie sélective ou encore une chirurgie filtrante.
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Dot C, El Chehab H, Russo A, Agard E. Hypertonie oculaire après injections intra-vitréennes de corticoïdes, actualisation des connaissances en 2015. Journal français d'ophtalmologie. 2015 Sep 19;38(7):656-64.
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