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Vers une quantification de la dominance oculaire pour une meilleure prise en charge des pathologies de l’œil

Auteurs : Chaumillon R1, Alahyane N2, Senot P2, Vergne J2, Lemoine C2, Doré-Mazars K3, Blouin J1, Vergilino-Perez D3, Guillaume A4
Affiliations : 1CNRS, UMR 7291, FR 3C FR 3512, laboratoire de neurosciences cognitives, Aix Marseille université, 3, place Victor-Hugo, 13331 Marseille cedex 3, France2EA 7326, laboratoire de vision, d’action et de cognition, IUPDP, INC, université Paris Descartes, sorbonne Paris Cité, 92774 Boulogne-Billancourt, France3Institut universitaire de France, 23, quai de Conti, 75270 Paris, France
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Date 2015 Avril 1, Vol 38, Num 4, pp 322-32Revue : Journal français d'ophtalmologieType de publication : subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; article de périodique; DOI : 10.1016/j.jfo.2014.10.009
Article original
Résumé

IntroductionNotre œil dominant est celui que nous choisissons inconsciemment lorsque nous avons à réaliser des tâches monoculaires. Dans le domaine de la clinique neuro-ophtalmologique, il est démontré que la dominance oculaire (DO) joue un rôle de premier plan dans bon nombre de pathologies de l’œil. Par ailleurs, la quantification précise de cette DO s’avère être primordiale dans le cadre de certaines techniques chirurgicales. Cependant, l’intensité de la DO ne peut pas être évaluée par les tests classiquement utilisés en préopératoire.Matériel et méthodesPour mieux comprendre ce phénomène de DO, nous étudions ses conséquences sur les plans comportemental et neurophysiologique (expérimentations 1 et 2). À partir de ces nouvelles connaissances, nous suggérons une méthode permettant de mieux quantifier la DO (expérimentation 3).RésultatsNous mettons ici en évidence une influence de la DO au niveau de la motricité de la main, ainsi qu’au niveau de la vitesse des transferts interhémisphériques. De plus, nous montrons qu’une analyse de la dynamique des saccades oculaires permet d’aboutir à une détermination plus précise de l’intensité de la DO (marquée, non marquée).ConclusionDans l’ensemble, cette meilleure compréhension du phénomène de DO couplée à l’analyse de la dynamique des saccades pourrait, à court ou moyen terme, conduire à la mise en place d’une batterie de tests rapides et relativement simples permettant d’attribuer à chaque patient un degré de DO.

Mot-clés auteurs
Dominance oculaire; Substrats neurophysiologiques; Quantification; Neuro-ophtalmologie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Chaumillon R, Alahyane N, Senot P, Vergne J, Lemoine C, Doré-Mazars K, Blouin J, Vergilino-Perez D, Guillaume A. Vers une quantification de la dominance oculaire pour une meilleure prise en charge des pathologies de l’œil. Journal français d'ophtalmologie. 2015 Avr 1;38(4):322-32.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 02/02/2016.


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