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Œstrogénothérapie locale en urologie et pelvi-périnéologie. Revue de littérature.

Auteurs : Benoit T, Leguevaque P1, Roumiguié M2, Beauval JB2, Malavaud B2, Soulié M2, Rischmann P2, Gourdy P3, Arnal JF3, Game X2
Affiliations : 1Service de chirurgie générale et gynécologique, CHU de Toulouse Rangueil, 1, avenue du Professeur-Jean-Poulhes, 31400 Toulouse, France2Département d’urologie, andrologie et transplantation rénale, CHU de Toulouse Rangueil, 1, avenue du Professeur-Jean-Poulhes, 31400 Toulouse, France3Inserm, U1048, I2MC, équipe 9, université Toulouse 3, CHU Rangueil, avenue Jean-Poulhès, BP 84225, 31432 Toulouse, France
Date 2015 Septembre 11, Vol 25, Num 11, pp 628-35Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : revue de la littérature; article de périodique; DOI : 10.1016/j.purol.2015.01.012
Revue de la littérature
Résumé

ObjectifÉvaluer l’apport de l’œstrogénothérapie locale (OL) vaginale sur les troubles urogénitaux liés à la ménopause ainsi que sur ses effets indésirables à travers une revue de la littérature.MatérielUne revue de la littérature a été réalisée dans la base de données Pubmed en utilisant les mots clés suivants :vaginal estrogen,urinary incontinence,urgency,urinary infection, vulvovaginal atrophy, dyspareunia, breast cancer, endometrial cancer, thrombosis.RésultatsL’OL a démontré son efficacité dans la prévention des infections urinaires, le traitement de l’hyperactivité vésicale et des troubles génitaux de la femme ménopausée à travers d’importantes études randomisées ainsi que des méta-analyses. Les effets indésirables locaux (pertes vaginales, érythèmes, métrorragies, etc.) sont rares. La diffusion systémique de l’OL faible dose est limitée et autorise ainsi sa prescription chez la femme ménopausée sans surveillance particulière. Cependant, l’utilisation d’une OL doit être évitée chez la femme avec un antécédent de carcinologique du sein du fait d’une absence d’étude contrôlée ayant évalué le risque de survenue de cancer du sein. En dehors du cas particulier de la femme à haut risque, il n’existe pas d’augmentation du risque de thrombose chez la femme ménopausée sous OL.ConclusionLa prescription de l’OL faible dose dans le traitement des troubles urogénitaux post-ménopausiques de la femme est sûre et efficace. L’utilisation de l’OL chez la patiente avec un antécédent de cancer mammaire ou à haut risque de thrombose devrait cependant être évitée.

Mot-clés auteurs
Œstrogènes locaux; Infection urinaire; Incontinence urinaire; Dyspareunie; Cancer; Thrombose;Cancer; Dyspareunia; Dyspareunie; Incontinence urinaire; Infection urinaire; Thrombose; Thrombosis; Urinary incontinence; Urinary infection; Vaginal estrogen; Œstrogènes locaux;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Benoit T, Leguevaque P, Roumiguié M, Beauval JB, Malavaud B, Soulié M, Rischmann P, Gourdy P, Arnal JF, Game X. Œstrogénothérapie locale en urologie et pelvi-périnéologie. Revue de littérature. Prog. Urol.. 2015 Sep 11;25(11):628-35.
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Dernière date de mise à jour : 20/06/2016.


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